Aucun message portant le libellé Économie. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Économie. Afficher tous les messages

vendredi 24 juin 2011

Alexandre Boulerice fait un discours en chambre à propos de la loi spéciale

Hoc
On peut considérer qu'aujourd'hui est un jour sombre pour la fédération canadienne. Le dépôt du projet de loi C-6 est une tache sur le respect des droits démocratiques et des droits d'association des travailleurs et des travailleuses. Cette journée passera à l'histoire comme n'étant pas celle où le gouvernement a le mieux respecté la population ainsi que les droits des employés syndiqués. Toutefois, la bonne nouvelle d'aujourd'hui, c'est peut-être que le gouvernement conservateur est également démasqué. Les masques tombent et on voit son vrai visage. Malheureusement, ce n'est pas un spectacle très agréable à observer. On voit un gouvernement qui fait preuve d'autoritarisme, d'arrogance et de mépris envers les travailleurs et les travailleuses qui veulent bien faire leur travail dans des conditions de santé et de sécurité acceptables. Au lieu de tendre la main et pousser vers de vraies négociations avec le syndicat des postiers et des postières, le gouvernement sort le bazooka et la massue, et tente d'imposer un retour au travail forcé avec une loi spéciale dans laquelle on trouve même l'imposition de conditions salariales, alors qu'on ne laisse même pas l'arbitre décider en toute connaissance de cause et en faisant des comparatifs avec le marché et la situation économique de Postes Canada.

Je veux souligner que la situation est complètement loufoque, surréaliste et j'ajouterais même, kafkaïenne. J'invite mes collègues à lire Le Procès de Kafka. C'est fort intéressant, et cela se compare assez bien, si on fait un parallèle, avec la situation dans laquelle les travailleurs des postes se retrouvent aujourd'hui.

Vu que leurs négociations n'avançaient pas et que l'employeur poussait pour des reculs dans la convention collective — je reparlerai tout à l'heure des problèmes de santé et de sécurité, des dispositions de traitement discriminatoire, surtout en ce qui concerne les régimes de retraite, un thème qui est très important pour la plupart des Québécois et des Canadiens en ce moment —, le syndicat a voulu commencer à exercer des moyens de pression progressifs. Il s'est dit qu'il ne voulait pas déclencher une grève générale, parce qu'il ne voulait pas paralyser le système. Il voulait utiliser des moyens de pression doux au début, en touchant une municipalité canadienne à la fois, pendant 24 heures. Pendant ce temps-là, le reste du pays continuerait de fonctionner. Cela ferait parler des employés et sensibiliserait la population, et les médias s'intéresseraient à leur conflit. C'est ainsi qu'on arrive à avoir des échanges avec l'opinion publique et avec les citoyens pour faire progresser le dossier tout en mettant de la pression sur l'employeur, mais de manière légale, pacifique et progressive.

Après quelques jours seulement, quelle a été la réaction de l'employeur, qui est une société publique? D'ailleurs, si c'est une société de la Couronne, le gouvernement est donc, en dernière instance, responsable de cette société publique. Il a imposé un lock-out. Il a fermé Postes Canada au pays. Il a créé lui-même le problème. Le gouvernement conservateur nous dit que c'est épouvantable, que c'est une menace à la reprise économique et à la santé économique du pays. Mais c'est lui qui a créé cette situation en faisant décréter un lock-out. Alors s'il est responsable de la paralysie, comment se fait-il qu'il arrive aujourd'hui comme un cavalier sur son cheval et qu'il se présente en sauveur en disant qu'il va régler le problème, que cela va bien aller, qu'il va imposer une loi spéciale forçant un retour au travail? C'est absurde. Ce sont les conservateurs qui ont causé l'arrêt de la livraison du courrier régulier au pays. Pourquoi ne se lève-t-il pas pour demander à Postes Canada de mettre fin au lock-out et de retourner à la table de négociation? Cela permettrait aux députés québécois de retourner au Québec et de fêter la Fête nationale, demain, avec leurs concitoyens.

J'imagine qu'on cite rarement Michel Chartrand à la Chambre des communes, mais je trouve que le gouvernement conservateur ne peut pas plaider pour sa propre turpitude. C'est lui qui s'est mis dans cette situation-là. Qu'il soit donc responsable et qu'il lève le lock-out dans l'intérêt, non seulement des travailleurs syndiqués et de leurs droits, mais dans celui de l'ensemble des citoyens et citoyennes et des petites et moyennes entreprises du pays.

La situation est d'autant plus absurde que Postes Canada est un service public remarquable, efficace, économique et rentable. Dans les faits, soyons clairs, le secteur privé ne nous offre pas d'alternative pour échanger un tel volume de courrier, tous les jours, d'un océan à l'autre. C'est le meilleur moyen qu'on a trouvé pour que les citoyens canadiens, entre eux, et avec leurs amis de partout au monde puissent échanger du courrier.

En plus d'être efficace, il est économique parce que c'est un service public qui ne nous coûte pas très cher. Quand on compare avec beaucoup d'autres pays, comme la Finlande, l'Allemagne ou les Pays-Bas, le prix des timbres réguliers dont on se sert au Canada pour envoyer une lettre est inférieur à celui de la plupart des autres pays de l'OCDE. De plus, il faut le souligner et le marteler, l'année dernière, Postes Canada a réalisé des profits de l'ordre de 281 millions de dollars.

Pourquoi s'attaquer aux droits des travailleurs et des travailleuses? Pourquoi créer un régime de retraite qui serait moins avantageux pour les nouveaux employés? Pourquoi risquer la santé et la sécurité des travailleurs alors qu'on a une entreprise publique qui fonctionne bien et qui en plus fait de l'argent? Où est le problème? Pourquoi le gouvernement conservateur veut-il imposer un recul à ces gens? Pourquoi s'attaquer aux conditions de travail de 50 000 personnes à travers le pays? Pourquoi s'attaquer aux conditions de vie de 50 000 familles à travers le pays? Est-ce que c'est ainsi que les conservateurs entendent traiter les travailleurs et leurs familles au cours des quatre prochaines années? Est-ce que c'est cela la vision d'avenir du gouvernement conservateur pour les travailleurs et la classe ouvrière: reculer, reculer, reculer? Ce n'est pas acceptable.

Ce qui est également important dans cet enjeu, au-delà des conditions de travail, c'est qu'on fait face à un enjeu fondamental relatif au respect des droits. Dans la fédération canadienne, il existe des droits reconnus par la Charte canadienne des droits et libertés. Je crois que c'est important de le rappeler. On a le droit de s'associer. On a le droit de s'organiser. On a le droit de s'exprimer. On a le droit de négocier librement et on a le droit d'exercer un rapport de force, tel que prévu par le Code canadien du travail. Et c'est à cela que le gouvernement conservateur s'attaque. Il veut détruire ces droits. Il veut les reléguer en dessous du tapis et dire aux gens: « Pow, tiens, vous n'avez pas le choix, vous retournez au travail. »

C'est important pour le respect des droits de l'ensemble des citoyens et des citoyennes de notre pays. Tous les groupes qui revendiquent, qui parlent, qui manifestent, qui s'organisent et qui tentent d'améliorer de manière pacifique leur sort sont inquiets aujourd'hui. Est-ce comme cela que l'histoire nous apprend qu'une société progresse? Est-ce comme cela qu'on est sorti du Moyen Âge, de l'ère industrielle et de l'exploitation massive des ouvriers et des ouvrières? Non, cela s'est fait parce que des gens se sont réunis, se sont associés, se sont organisés et se sont défendus, ce qui a fait en sorte qu'on a eu des politiques sociales, des droits sociaux, le droit de se syndiquer, de négocier collectivement, d'avoir un contrat de travail que l'employeur doit respecter et le droit de déclencher des grèves. C'est cela qui a fait en sorte qu'aujourd'hui, les travailleurs, les travailleuses et les citoyens de la fédération canadienne vivent mieux qu'il y a un siècle ou un siècle et demi.

De son côté, le projet de loi conservateur ne laisse pas à l'arbitre la liberté et la possibilité de juger de la meilleure hausse de la rémunération des employés de Postes Canada. C'est inusité, c'est nouveau et c'est très très étrange. De notre côté, on considère que cela ajoute l'insulte à l'injure en décrétant des hausses salariales inférieures aux dernières offres patronales. Comment se fait-il qu'on ne laisse pas l'arbitre avec les deux parties voir quelles sont les hausses de salaire les plus adéquates qui devraient être accordées? Comment se fait-il qu'on tente de sauver de l'argent en utilisation une loi spéciale qui défait les pouvoirs qu'un arbitre a habituellement pour régler ce genre de litige?

Si l'employeur trouvait qu'il était capable d'offrir ces hausses de salaire, qu'est-ce que le gouvernement conservateur a à se mêler des négociations et à imposer des hausses de salaire qui sont plus basses? L'employeur lui-même reconnaissait être en mesure d'offrir mieux et de mieux respecter les travailleurs et les travailleuses. Alors, en imposant à l'arbitre le soin de décider sur des hausses de salaire moindres, cela fait en sorte de voler dans les poches des travailleurs et travailleuses de Postes Canada 35 millions de dollars au cours des quatre prochaines années. Qu'on imagine un peu les relations de travail qu'il va y avoir à l'avenir dans ce milieu. Qu'on imagine la motivation de ces hommes et de ces femmes qui risquent de se faire enfoncer un contrat de travail dans la gorge. Est-ce ainsi que le gouvernement fait la démonstration de son respect envers ceux et celles qui nous rendent de bons services partout au pays?

Selon moi, le gouvernement devrait réagir et respecter les travailleurs et les travailleuses de Postes Canada, oublier cette loi spéciale, lever le lock-out, demander aux gens de négocier et permettre aux députés québécois d'aller fêter la fête nationale.

Discours prononcé à la Chambre des Communes le 23 juin 2011

mardi 14 juin 2011

Questions en chambre le 14 juin 2011

Hoc

M. Alexandre Boulerice (Rosemont—La Petite-Patrie, NPD): Monsieur le Président, aujourd'hui, tout le monde s'entend pour dire que le fait que 50 millions de dollars aient été pris dans le Fonds sur l'infrastructure frontalière pour payer des projets dans le comté du ministre qui accueillait le sommet du G8 est un véritable scandale. Que ce même ministre soit aujourd'hui en charge du Conseil du Trésor est également un scandale, une source d'inquiétude pour tous les payeurs de taxe au pays. Plus inquiétant encore, le ministre n'essaie même pas de s'expliquer.

Quelqu'un peut-il au moins tenter de justifier ces mauvaises décisions et nous donner enfin de vraies explications?

Hon. John Baird (Minister of Foreign Affairs, CPC): Mr. Speaker, 32 public infrastructure projects were supported. Each of the 32 projects was completed on time. Each of the 32 projects was fully accounted for and every single dollar was spent on public infrastructure.

I do notice that it is not only the President of the Treasury Board who is speaking glowingly about all these public infrastructure projects, I have a news release from a former Liberal MP, Anthony Rota, saying he is expressing his pleasure with the minister's announcement that the government has approved a funding request for the Jack Island airport. How was that funded? Out of the G8 legacy fund.

Even the Liberals are supporting these great public infrastructure plans.

M. Alexandre Boulerice (Rosemont—La Petite-Patrie, NPD): Monsieur le Président, pendant que le ministre profitait de l'argent en provenance du Fonds sur l'infrastructure frontalière, l'Agence des services frontaliers du Canada se voyait dans l'obligation de fermer trois postes à travers le pays et de réduire ses heures d'ouverture afin d'économiser de l'argent.

Est-ce que le président du Conseil du Trésor, et je dis bien le président du Conseil du Trésor, peut expliquer à tous les Canadiens qui vont subir toutes ces coupures et qui vont attendre dans le trafic aux douanes cet été comment les investissements dans sa circonscription à 300 kilomètres des frontières vont aider à réduire la congestion? Comment cela va-t-il réduire le trafic aux douanes?

Hon. John Baird (Minister of Foreign Affairs, CPC): Mr. Speaker, what the government did is use the authority of an existing program to fast-track these public infrastructure projects at the height of the global economic downturn.

These investments were all part of Canada's economic action plan, a plan that has helped to create 560,000 net new jobs.

The member opposite may not be aware, but because of that economic action plan Canada is leading the advanced economies, and because of that economic action plan this Minister of Finance was named the best minister of finance in the world.

 

lundi 6 juin 2011

Budget : Ma première question en chambre

Suite au dépôt du budget aujourd'hui, j'ai posé ma première question en chambre comme député de Rosemont La Petite-Patrie et comme critique officiel des dossiers du Conseil du trésor. Ma question portait sur les crédits d'impôt offerts aux grandes entreprises comme les banques et les pétrolières versus les réductions massives des services publics qui résulteront de ce budget. En effet, le ministre des Finances a annoncé plus de 11 milliards de dollars dans la fonction publique fédérale. Il est à prévoir que de nombreuses réductions de services vont en découler.

Alexandre BoulericeDéputé NPD de Rosemont la Petite-PatrieCritique de l’opposition officielle pour les dossiers du Conseil du trésor

samedi 4 juin 2011

Quelques commentaires sur le discours du Trône

22 7

Ottawa, 3 juin 2011 — Le discours du Trône est l’occasion d’avoir un aperçu des politiques et des projets à venir d’un gouvernement. Ce discours constitue le sixième du Gouvernement Harper. L’agenda du gouvernement conservateur a été dévoilé aujourd’hui. Encore une fois, il n’y a eu aucune surprise. Le discours d’aujourd’hui en était un de la continuité.

Malgré le fait que 60% des Canadiens et Canadiennes ont rejeté les politiques du Stephen Harper aux dernières élections, le gouvernement conservateur persiste dans son entêtement à mettre de l’avant des politiques qui seront nuisibles pour la vaste majorité des gens. D’ailleurs, le NPD invite celui-ci, lors du budget qui sera présenté lundi, à ne pas oublier qu’il est au service de TOUS les Canadiens.

 

Une vision économique rétrograde

Malgré leur incessante allusion à la priorité de l’économie, le gouvernement conservateur ne semble pas prendre en compte les difficultés auxquelles font face les familles québécoises et canadiennes. Stephen Harper persiste dans son entêtement à réduire les impôts des grandes entreprises telles les pétrolières et les banques. Ce dont l’économie canadienne a urgemment besoin est des mesures concrètes pour venir en aide aux travailleurs et travailleuses du pays. Hors, dans ce discours, aucune mesure n’est mise de l’avant afin de venir en aide aux dizaines de milliers de chômeurs et chômeuses toujours victimes de la dernière crise économique. Le NPD souhaiterait plutôt voir des réductions d’impôts ciblées afin d’aider les petites entreprises, ce qui permettrait de récompenser les vrais créateurs d’emplois.

 

La création d’un déficit artificiel

Le gouvernement Harper semble vouloir poursuivre sa politique idéologique de réduction d’impôt des plus riches au détriment de la vaste majorité de la population. En effet, les réductions d’impôts massives accordées aux grandes entreprises ont créé un vaste gouffre financier que les conservateurs planifient d’éponger en réduisant dramatiquement les services à la population. Nous rejetons avec vigueur cette vision de l’État canadien.

Un nouveau budget lundi

Ce que le NPD aimerait voir dans ce budget est des mesures concrètes pour venir en aide aux Québécois et aux Canadiens. Nous aimerions voir un gouvernement agissant de façon responsable en protégeant et bonifiant les pensions publiques. Nous aimerions voir un gouvernement qui se souci de la dignité des ainés en mettant en place des politiques pour leurs venir en aide et les sortir de la pauvreté. Nous aimerions qu’il mette fin aux réductions d’impôts aux grandes entreprises pour se concentrer sur les PME, véritable moteur économique des économies de nos communautés.

En terminant, soyez assuré que si le budget n’est pas à la hauteur des critères de justice sociale qui sont emblématiques des citoyens et citoyennes de la circonscription de Rosemont La Petite-Patrie, je mettrai toute mon énergie afin de faire entendre votre mécontentement.

 

Alexandre Boulerice

Député NPD de Rosemont la Petite-Patrie

Critique de l’opposition officielle pour les dossiers du Conseil du trésor

jeudi 2 juin 2011

2 juin : rentrée parlementaire

Blogeux di8rhzxzynParlementOttawa
Aujourd'hui, c'est le début de ma première session parlementaire. Je serai présent à Ottawa à 8 h 30 pour ma première réunion hebdomadaire du caucus du NPD. Ensuite, il y aura un court point de presse. Le 3 juin, ce sera le discours du Trône. La session parlementaire est prévue jusqu'au 30 juin, mais il est fort probable qu'elle se termine avant. Le gouvernement conservateur a annoncé que le budget serait sa principale priorité. Nous anticipons dans ce budget que les conservateurs mettront fin au financement public des partis politiques. Ils ont également annoncé des coupures de près de 4 milliards de dollars! Beaucoup de boulot en perspective...

D'autres projets de loi devraient être déposés, mais seront débattus qu'à l'automne prochain.

Alexandre Boulerice
Député de Rosemont la Petite-Patrie

vendredi 29 avril 2011

Des mesures concrètes pour donner un répit à votre famille

2011 03 27 TravaillonsEnsemble FR

Le NPD a un programme complet pour venir en aide aux familles du Québec. Les propositions que vous trouvez dans ce texte sont toutes extraites de la plate-forme électorale du NPD. Beaucoup de familles de Rosemont vivent des difficultés. Plus de 2200 ménages consacrent plus de 80 % de leurs revenus à se loger! Les politiques de droite de Stephen Harper ne font qu’empirer le problème. Il est temps d’un changement et de mettre en place des politiques plus solidaires à Ottawa. Il faut remplacer Stephen Harper. Avec Jack Layton, travaillons ensemble pour assurer un avenir meilleur pour nos familles.

Mettre fin aux taux abusifs des cartes de crédit et aux frais exorbitants des cartes bancaires

Le NPD s’engage à plafonner les taux d’intérêt des cartes de crédit au taux préférentiel plus 5 %;

• Le NPD s’engage à donner de nouveaux pouvoirs aux autorités financières pour identifier et interdire les frais excessifs sur les cartes de crédit, les prêts sur salaire, les cartes d’enseigne et autres formes de crédit aux consommateurs;

• Le NPD s’engage à obliger les prêteurs à dévoiler les vrais coûts des cartes de crédit, des cartes d’enseigne et des prêts sur salaire de façon claire et facile à comprendre;

• Le NPD s’engage à mettre fin aux frais de transaction injustes des banques et des cartes de crédit pour les consommateurs et les petites entreprises.

Améliorer les prestations pour les congés parentaux et les congés maternité

• Le NPD s’engage à bonifier la Prestation de compassion de l’assurance-emploi pour qu’elle soit plus flexible et généreuse, afin de permettre aux familles de prendre jusqu’à 6 mois de congé pour prendre soin d’un parent mourant, au lieu des 6 semaines actuelles;

• Le NPD s’engage à instaurer une nouvelle Prestation d’aidant naturel, qui s’inspire de la Prestation fiscale pour enfant, afin d’aider les familles à faible et à moyen revenu à mieux faire face au coût des biens essentiels quotidiens lorsqu’elles prennent soin d’un aîné ou d’un membre de la famille qui n’est pas époux, les parents, et autres membres de la famille, et pourront recevoir jusqu’à 1 500 $ par année;


• Le NPD s’engage à rendre les prestations d’assurance-emploi plus flexibles et généreuses afin de permettre aux familles de prendre des congés pour prendre soin de leurs parents mourants à domicile;

• Le NPD s’engage à garantir que les parents qui ont pris un congé de maternité ou un congé parental ne soient pas pénalisés au niveau de leurs prestations d’assurance-emploi lorsqu’ils retournent au travail.

Rendre les logements abordables et accessibles

• Le NPD s’engage à mettre en œuvre la législation du NPD afin d’assurer aux Canadiens un accès aux logements abordables qui sont adéquats et accessibles;

• Le NPD s’engage à restaurer le financement pour les propriétaires de maison dans le cadre du Programme d’aide à la remise en état des logements (PAREL), et de l’Initiative pour le logement abordable (ILA), en collaboration avec les provinces et les territoires;

• Le NPD s’engage à débloquer des fonds importants pour les logements sociaux et abordables.

Faciliter l’accès aux garderies et à l’éducation postsecondaire

Le NPD s’engage à travailler avec les provinces et les territoires afin d’établir et de financer un programme pancanadien de garderie et d’éducation préscolaire, enchâssé dans la loi, qui aurait les objectifs suivants :

Le Québec recevra une compensation financière pour son programme

Créer 25 000 nouvelles places en garderie par année, pour les quatre prochaines années pour les familles canadiennes;

Améliorer les infrastructures communautaires pour encourager l’augmentation de places en garderie;

Créer des centres d’éducation et d’apprentissage préscolaires

intégrés, implantés dans la communauté, et axés sur les besoins des enfants, qui donnent aux parents l’occasion d’avoir divers services familiaux rassemblés sous un même toit;

• Le NPD s’engage à rendre l’éducation postsecondaire plus abordable, en ciblant directement les frais de scolarité qui montent en flèche, grâce à un transfert spécifique aux provinces et territoires de 800 millions $ pour réduire les frais de scolarité, conformément au projet de loi du NPD, soit la Loi sur l’éducation postsecondaire;

• Le NPD s’engage à bonifier le financement du Programme canadien de subventions aux étudiants de 200 millions $ par année, notamment pour venir en aide aux Autochtones, aux personnes avec des limitations fonctionnelles et aux étudiants à faible revenu;

• Le NPD s’engage à faire passer le crédit d’impôt à l’éducation de 4 800 $ par année à 5 760 $ par année,afin d’aider à composer avec les frais de scolarité qui augmentent rapidement.

Aider les familles à réduire les coûts des factures énergétiques et des rénovations


• Le NPD s’engage à instaurer un remboursement de la taxe fédérale sur le chauffage résidentiel pour aider les familles à boucler leur budget;

• Le NPD s’engage à rendre le Programme écoÉNERGIE – Rénovations permanent, de manière à réduire davantage les factures de chauffage résidentiel et les émissions de gaz à effet de serre, tout en créant des emplois;

• Le NPD s’engage à instaurer un Programme de rénovation de domicile multigénérationnel afin d’aider les familles à rénover leur maison pour y accueillir un parent âgé.

Aider les enfants et les familles à vivre dans la dignité

• Le NPD s’engage à combiner des mesures existantes, comme la Prestation fiscale pour enfants, afin de créer une Prestation pour enfants non imposable, en plus d’augmenter cette aide de manière constante, pouvant atteindre jusqu’à 700 $ par enfant au cours des quatre prochaines années. Cette mesure s’ajoutera à la Prestation universelle pour la garde d’enfants;

• Le NPD s’engage à déposer une loi qui établira des objectifs et des cibles de réduction de la pauvreté, en consultation avec les gouvernements provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones, ainsi qu’avec les organismes non-gouvernementaux.

Faire en sorte que vos prestations d’assurance-emploi soient disponibles quand vous en avez besoin

• Le NPD s’engage à prolonger les mesures de stimulation de l’assurance-emploi jusqu’à ce que le taux de chômage revienne en dessous du niveau d’avant la récession;

• Le NPD s’engage à restaurer l’intégrité du Programme d’assurance-emploi en amendant la Loi sur l’assurance-emploi, grâce à des mesures concrètes et si les finances le permettent, en :

Éliminant la période d’attente de deux semaines;

Ramenant la période d’admissibilité à un minimum de 360 heures de travail, sans tenir compte du taux de chômage régional qui prévaut;

Augmentant le taux de prestations à 60 % et en basant les prestations sur les meilleures 12 semaines dans la période de référence;

En améliorant la qualité et la surveillance de la formation et de la réorientation.

Renforcer les pensions et assurer la sécurité de la retraite


• Le NPD s’engage à travailler avec les provinces pour augmenter les prestations du Régime de pensions du Canada/Régie des rentes du Québec, ayant pour objectif de doubler les prestations;

• Le NPD s’engage à travailler avec les provinces afin qu’il soit plus facile pour vous et votre employeur de faire des contributions volontaires à votre régime de retraite public personnel;

• Le NPD s’engage à amender la législation fédérale sur les faillites pour que les retraités et les bénéficiaires de prestations d’invalidité de longue durée soient au haut de la liste de créanciers lorsque les employeurs se placent sous la protection des tribunaux ou déclarent faillite.

• Le NPD s’engage à augmenter le Supplément de revenu garanti annuel à un niveau suffisant dans le premier budget pour que tous les aînés du pays puissent immédiatement vivre dans la dignité.

Restaurer le salaire minimum fédéral

• Le NPD s’engage à réinstaurer une législation sur le salaire minimum fédéral, qui a été éliminée par le Parti libéral du Canada en 1996, afin d’établir une norme nationale de revenu pour les travailleurs qui gagnent le moins.

mardi 22 avril 2008

Manifestation contre Golden Brand


C’était une belle journée pour déambuler dans les rues de Montréal aujourd’hui. Mais on peut aussi marcher pour démontrer sa solidarité avec des travailleurs en lutte. Et nous avons été des centaines à le faire pour dénoncer la fermeture sauvage de la fabrique de Golden Brand, située dans Rosemont. Ces travailleurs, principalement des femmes immigrées, confectionnent les habits pour hommes vendus dans les magasins Moores. Ces boutiques devraient d'ailleurs songer à repenser leur slogan : « Bons prix, bonnes coupes (…), mauvaise réputation ».

Le mois dernier, la compagnie américaine Men’s Warehouse annonçait la fin des opérations montréalaises, ce qui signifie la perte de 540 emplois, un dur choc pour ces familles et notre communauté. Cette fermeture survient alors que cette compagnie a eu des revenus de 2,1 milliards l’an dernier, dégageant des profits de 147 millions de dollars. Une décision qui ne s’explique que par l’appétit dévorant des actionnaires et l’insensibilité des dirigeants de cette compagnie. Une décision qui laisse indifférent le gouvernement Harper qui regarde sans mot dire les difficultés de tout le secteur manufacturier.

Mais on peut envoyer un message aux dirigeants de Men’s Warehouse et montrer notre appui aux 540 travailleurs de la Golden Brand. Rendez-vous sur le site www.nosjobscomptent.org.

samedi 19 janvier 2008

Réduire l'endettement des familles


Alors que des millions de familles se retrouvent à payer leurs factures de cartes de crédit après les Fêtes, nous demandons aux conservateurs de Stephen Harper à prendre des mesures pour protéger leur porte-monnaie. Le 16 janvier, le NPD a présenté des mesures concrètes visant à traiter les consommateurs équitablement et à empêcher les banques de plumer les utilisateurs de cartes de crédit.
Les familles ont du mal à joindre les deux bouts et l'endettement des ménages a atteint un niveau jamais vu. Bien que les banques fassent des profits qui battent tous les records, elles continuent d'exiger des taux d'intérêt ridicules. C'est inacceptable et il est temps de mettre un frein à cette escroquerie.
Voici les propositions concrètes mises de l'avant pas le NPD :
- Réglementer l'intérêt des cartes de crédit en exigeant que l'intérêt soit calculé uniquement en fonction du montant impayé et uniquement à partir de la date d'échéance de la facture;
- Imposer un plafond aux taux d'intérêt, soit 5 % au-dessus du taux préférentiel, ce qui diminuera les taux maximaux à 10 %.
La dette totale (à la consommation) des ménages canadiens est supérieure à 300 milliards de dollars, soit une augmentation énorme par rapport aux 50 milliards de dollars de dette des familles il y a 25 ans. Entre temps, l'épargne personnelle a diminué à environ 2 %, par rapport à 15 ou 20 % au milieu des années 1980. Il maintenant temps d'agir pour assurer la sécurité financière des individus et des familles.