Les députés néo-démocrates Alexandre Boulerice (Rosemont-La-Petite-Patrie), Ève Péclet (La-Pointe-de-l'Île) et Isabelle Morin (Notre-Dame-de-Grâce-Lachine) ont affirmé leur soutien aux travailleurs d’Aveos rassemblés devant l’entreprise de Dorval mardi matin. Remerciés abruptement sans préavis, les travailleurs sont plongés dans l’incompréhension et le NPD a questionné l'immobilisme du gouvernement Harper dans ce dossier.
«L’entêtement du gouvernement de ne pas intervenir afin de protéger 1800 emplois est emblématique de la position des conservateurs vis-à-vis de tous les dossiers touchant le Québec. Ne pas intervenir dans un cas de mise à pied aussi massif, c’est se moquer de l’industrie aéronautique», affirme Ève Péclet.
«Le gouvernement conservateur ne se penche pas sur ce dossier sous prétexte qu’Air Canada et Aveos sont des entreprises privées. Pourtant, il ne se gêne pas pour intervenir dans les relations de travail de ces même entreprises», ajoute Alexandre Boulerice.
Rappelons que la Loi sur participation publique au capital d’Air Canada oblige l’entreprise à maintenir les activités du siège social dans la région métropolitaine et les centres d’entretien et de révision des avions dans les villes de Montréal, Winnipeg et Mississauga. À Montréal, les 1800 employés d’Aveos effectuaient le type de travail explicitement mentionné dans la loi.
Pour sa part, Isabelle Morin, qui représente la circonscription où se trouve Air Canada et où résident plusieurs des employés affectés, ne comprend pas comment une entreprise peut jeter ainsi ses travailleurs à la rue sans avertissement.
« Ces emplois sont importants pour l'économie montréalaise. Le gouvernement doit forcer Air Canada et ses sous-traitants à appliquer la loi et garder ces emplois ici », conclut Isabelle Morin.
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