M. Alexandre Boulerice (Rosemont—La Petite-Patrie, NPD): Monsieur le Président, je veux rassurer le président du Conseil du Trésor. Je ne vais pas lui poser une question sur le sommet du G8 aujourd'hui. J'espère que cela va l'aide à retrouver à la fois ses jambes et sa voix. Vingt millions de dollars, c'est le montant accordé à une firme privée pour étudier les coupes dans les services publics. C'est 90 000 $ par jour en gaspillage! Le président du Conseil du Trésor lance l'argent du monde par les fenêtres pendant qu'il coupe des emplois. Pourquoi le gouvernement sous-traite-t-il ses basses oeuvres à fort prix?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC): Monsieur le Président, depuis la fin de la récession, c'est 600 000 nouveaux emplois qui ont été créés ici au Canada. Les Canadiens nous ont donné un mandat fort justement pour protéger et mener à bien la reprise économique au Canada. Alors que l'opposition réclame justement des hausses d'impôt qui feraient perdre des emplois et qui nuiraient à l'économie, le gouvernement a un plan pour garder les impôts bas et se concentrer sur la création d'emplois pour les Canadiens ainsi que la croissance économique. On sait que les dépenses irresponsables et la dette hors contrôle sont les principaux problèmes auxquels sont confrontés les autres pays d'aujourd'hui, et c'est justement pourquoi les demandes de l'opposition ne seront pas suivies.
M. Alexandre Boulerice (Rosemont—La Petite-Patrie, NPD): Monsieur le Président, encore une fois, je vais devoir répondre au porte-parole du président du Conseil du Trésor. La réalité, c'est que des coupes dans les services publics vont être effectuées par des consultants privés au coût de 20 millions de dollars à même les poches des contribuables. On l'a vu dans le dossier des F-35, les conservateurs n'aiment pas beaucoup les appels d'offres. Quand l'intérêt public ne correspond pas à leur idéologie, ils l'oublient. Est-ce que le président du Conseil du Trésor peut nous expliquer pourquoi ce contrat a été accordé sans appel d'offres?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC): Monsieur le Président, c'est totalement faux et le recours au Conseil du secteur privé fait partie intégrante de notre plan pour faire en sorte que le Canada évite les problèmes économiques et financiers qui ont durement frappé une bonne partie des autres pays du monde. Heureusement, encore une fois, c'est 600 000 nouveaux emplois qui ont été créés depuis la fin de la récession, et ça, c'est grâce justement au bon travail du meilleur ministre des Finances au monde, tel qu'il a été désigné l'année dernière.
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